Your mouth sanguine pouring
Into mine to taste the wine
Holy sepulcher of unknown lives
Wash them away with the grail
Eyes red with fire
Burning and shining, my thoughts
The sun turns crimson
Whitewashed with rain
This is where death begins
I bury the memory of you
Under the burning embers of time
You were the light amidst the storms
You were the river to break the snow
I built your tomb with my broken hands
Whitewashed the grey
Blood showing through the cracks
A monument to my own failings
She was the horizon burnt under sun
I was the fading light of long dead stars
Crushed and broken,
Body to rubble,
My weary soul remains a fragment of your past
Upon dust clouds
You stand over my world
Atop the sky waiting for the dawn to come
A chalice filled, the colour of passion
The blood-red sky opens
"La mort n'existe ni pour les vivants ni pour les morts" écrivait Épicure et ça reste toujours vrai : personne ne peut en faire l'expérience — sauf NONE, formation américaine qui en a fait son leitmotiv. Les membres du groupe sont inconnus et son premier album n'a pas de nom ; même le paysage sur la pochette est vaporeux. Si le DSBM est déjà d'une tristesse funèbre qui serre le cœur, les passages atmosphériques donnent à entendre les âmes en peine de l'autre côté du voile. Un début magistral... Jordan Vauvert
On ne frappe pas un homme à terre : c'est ce que dit la règle mais NONE a déjà prouvé qu'il ne les suivait pas et si son album éponyme retirait toute perspective de béatitude spirituelle, Life has gone on long enough, son deuxième opus, nous interdit l'accès au bonheur terrestre. La vie n'a aucune substance et la production plus distante le confirme. Le DSBM s'empare de textures sonores blues, mettant en relief une dépression urbaine. Les cris partent en fumées : ne restent que les pleurs... Jordan Vauvert